mars au féminin

Mars au féminin

Le mois où nous célébrons la Journée internationale de la femme, la CCBF rend hommage à une femme associée et partenaire.

Cette année, nous avons l’honneur de vous présenter (pour ceux qui ne la connaissent pas encore), la chère Marcia Archer Llana. Femme, brésilienne, entrepreneure et mère, de plus, elle parvient à trouver le temps d’être un membre très actif de la CCBF.

Dans l’article proposé, Marcia nous raconte son parcours, ses joies, mais aussi les épreuves auxquelles toute femme qui se lance dans une carrière d’entrepreneure peut se confronter.

Marcia Archer Llana

Marcia Archer Llana est née à Belém do Pará, le 7 septembre, jour de fête nationale brésilienne. Vivant en France depuis 14 ans, mère à l’âge de 42 ans, elle a appris le français en 4 mois en France.

Qu’est-ce que vous a donné envie de devenir entrepreneure ?

D’abord je suis née avec l’amour pour le commerce, à l’âge de treize ans mes parents m’ont envoyée passer les vacances à Fortaleza, Nord-Est du Brésil. Avec mon argent de poche, j’ai parcouru les usines et acheté des vêtements en lin que j’ai vendu après à des boutiques de Fortaleza. Cela a fait multiplier l’argent de mes vacances par trois, ensuite c’est devenu un commerce.

La suite c’était la direction du secteur de change import et export dans une Banque à Rio de Janeiro. Puis j’ai monté une épicerie fine à Rio qui est devenue une société d’événementiel dû à une forte demande pour des occasions de mariages. Les difficultés naissantes dans le milieu de l’import ont mené à la cessation de cette activité. Cette situation m’a permis d’avoir une expérience unique et très intéressante; en ouvrant une franchise dans le domaine des produits de nettoyage industriel pour le secteur pétrolier et grandes surfaces telles que les hypermarchés.

Conséquence du destin, je suis venue à Paris, où je me suis dédiée pendant 14 ans à la restauration, une institution française nommée “Au chien qui fume”. Une expérience de A à Z, en passant par la partie administrative, les achats, l’organisation d’événements, le personnel, la loi, les règles, les attentats et les défis.

Aujourd’hui je travaille avec le commerce du vin français pour le Brésil et j’organise des événements pour les brésiliens passionnés par la France.

“Avec mon argent de poche, j’ai parcouru les usines et acheté des vêtements en lin que j’ai vendu après à des boutiques de Fortaleza… Cela a fait multiplier l’argent de mes vacances par trois”

Comment êtes-vous parvenue à vous réorienter ? (formation, aides, …)

L’école de la vie : un mélange d’expériences en divers secteurs et de la persistance, se dire tous les jours que l’on va  réussir. En France nous avons beaucoup d’aides, et des bons organismes gouvernementaux pour la formation dans les divers domaines.

 

À votre avis, cela est-il plus compliqué lorsque l’on est une femme ?

Une “FEMME”,”brésilienne”, dans le domaine de la restauration avec 50 personnes dans l’équipe pour tout gérer, c’était un “MBA de la vie”. Il faut que nous, les FEMMES, soyons très compétentes pour gérer tous les conflits et obstacles. Le côté fragile est très féminin ou le côté féminin est très fragile. En revanche nous sommes très unies, et notre union fait la force.

Tout le problème a une SOLUTION et c’est le nom de ma société actuelle.

Nous devons toujours regarder le miroir et nous dire « Aller tout va bien, positivisme et optimisme ! ».

Qu’est -ce que la CCBF signifie pour vous ?

La CCBF fait partie de mon chapitre en France, je suis membre depuis l’époque de l’Association Brésil France, qui est devenue la CCBF Chambre de Commerce du Brésil en France. Nous sommes une grande famille brésilienne en France, nous avons des événements exceptionnels comme les tables rondes, des conférences très importantes pour la communauté brésilienne, une référence pour la promotion du Brésil en France.

J’en profite pour féliciter la Chambre de Commerce du Brésil en France et ses administrateurs, M. Phillippe Lecourtier et Rosemeire Martins pour leur excellent travail.

Comment parvenez-vous a gérer votre vie professionnelle et votre vie privée ?

Au Brésil, on dit « Quand vous avez un problème à résoudre, demandez à une personne très occupée, et vous avez la certitude que votre problème sera réglé ».   

Le point plus important de ma vie c’est ma famille, et je m’organise pour être présente, même si je ne suis pas là, la vie professionnelle est un plaisir. J’adore mon travail, le contact avec des gens, le monde du vin en accord avec la gastronomie française et le monde de l’événementiel.

Qu’est que l’entrepreneuriat a-t-il changé dans votre vie ?

La découverte de nouveaux horizons, j’ai la certitude que nous en apprenons tous les jours.

Que conseillerez-vous a une jeune femme aujourd’hui ?

Comme disait Confucius, « Quand vous choisissez un métier pour travailler, choisissez un métier que vous aimez , et  vous ne travaillerez pas un jour de votre vie »

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